Emile Zola
1840-04-02 ~ 1902-09-29
Biographie redigée par Diana Jean le 12 avril 2023
Emile Zola est né le 2 avril 1840 à Paris. Il grandit à Aix-en-Provence où son père dirige la construction d’un barrage et d’un canal pour alimenter la ville. Zola enfant fait la connaissance de Paul Cézanne et une solide amitié naît entre les deux jeunes gens. Après le décès du père de Zola en 1847, la famille se retrouve désargentée et revient habiter à Paris.
Zola se révèle être un élève médiocre et échoue au baccalauréat, puis abandonne ses études.
En 1862, il décroche un petit emploi dans la maison d’édition Hachette, avant d’obtenir un rôle dans la direction du service publicité.
Zola publie son premier recueil de contes, Contes à Ninon en 1864 avant de publier son premier roman La Confession de Claude l'année suivante. A partir de 1866, il travaille pour plusieurs journaux comme critique littéraire et artistique.
A partir de 1871, Zola commence à faire publier la série littéraire des Rougon-Macquart, “histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire”. Cette saga comprend vingt romans dans lesquels Zola explore la vie quotidienne de toutes les classes de la société.
La série des Rougon-Macquart lui permet de développer l’esthétique naturaliste, mouvement littéraire dont il est le chef de file. Le naturalisme se définit par une volonté de dépeindre la réalité telle qu’elle est. L’observation, la prise de notes très développées et l’utilisation des expériences font partie des méthodes de travail des naturalistes. Ils souhaitent démontrer comment l’hérédité et l’environnement de vie des personnages déterminent leur parcours de vie.
Zola subit de nombreuses critiques à la suite de la publication de ses œuvres : il est accusé de se délecter de la misère des classes ouvrières. Le dernier volume des Rougon-Macquart paraît en 1893. Cette même année, il est fait officier de la Légion d’honneur.
Zola renoue avec son travail de journaliste en prenant position pendant l’affaire Dreyfus. Il publie en une de l’Aurore une lettre ouverte intitulée “J'accuse…!” en 1898. Cette lettre ouverte s’adresse directement au Président de la République Félix Faure ainsi qu’aux plus hautes autorités de l’Etat-Major. Le texte de Zola est virulent et provocateur et lui vaut une condamnation pour diffamation. Afin d’éviter la prison, Zola s’exile à Londres pendant un an entre 1898 et 1899. Suite à sa condamnation, l’écrivain perd sa décoration d’officier de la Légion d’honneur.
De retour à Paris, Zola se remet à l’écriture et entame une nouvelle saga littéraire sur le thème de la religion chrétienne : Les Quatre Evangiles. Le dernier ouvrage de ce cycle reste d’ailleurs inachevé.
Zola meurt dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902 à Paris. Son décès est dû à
l’obstruction de sa cheminée qui a eu pour effet d’intoxiquer Zola et son épouse. La mort de l’écrivain serait accidentelle mais au vu des nombreux ennemis qu’il avait suite à sa prise de position dans l’affaire Dreyfus, il a longtemps été envisagé que cette obstruction ait été volontaire.
Des obsèques grandioses sont organisées en l’honneur de Zola. L’émotion est vive en France, ainsi qu’à l’étranger où la mort de l’écrivain est relayée dans la presse allemande, britannique et américaine. Les cendres de l’écrivain sont par la suite transférées au Panthéon le 4 juin 1908.
Zola se révèle être un élève médiocre et échoue au baccalauréat, puis abandonne ses études.
En 1862, il décroche un petit emploi dans la maison d’édition Hachette, avant d’obtenir un rôle dans la direction du service publicité.
Zola publie son premier recueil de contes, Contes à Ninon en 1864 avant de publier son premier roman La Confession de Claude l'année suivante. A partir de 1866, il travaille pour plusieurs journaux comme critique littéraire et artistique.
A partir de 1871, Zola commence à faire publier la série littéraire des Rougon-Macquart, “histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire”. Cette saga comprend vingt romans dans lesquels Zola explore la vie quotidienne de toutes les classes de la société.
La série des Rougon-Macquart lui permet de développer l’esthétique naturaliste, mouvement littéraire dont il est le chef de file. Le naturalisme se définit par une volonté de dépeindre la réalité telle qu’elle est. L’observation, la prise de notes très développées et l’utilisation des expériences font partie des méthodes de travail des naturalistes. Ils souhaitent démontrer comment l’hérédité et l’environnement de vie des personnages déterminent leur parcours de vie.
Zola subit de nombreuses critiques à la suite de la publication de ses œuvres : il est accusé de se délecter de la misère des classes ouvrières. Le dernier volume des Rougon-Macquart paraît en 1893. Cette même année, il est fait officier de la Légion d’honneur.
Zola renoue avec son travail de journaliste en prenant position pendant l’affaire Dreyfus. Il publie en une de l’Aurore une lettre ouverte intitulée “J'accuse…!” en 1898. Cette lettre ouverte s’adresse directement au Président de la République Félix Faure ainsi qu’aux plus hautes autorités de l’Etat-Major. Le texte de Zola est virulent et provocateur et lui vaut une condamnation pour diffamation. Afin d’éviter la prison, Zola s’exile à Londres pendant un an entre 1898 et 1899. Suite à sa condamnation, l’écrivain perd sa décoration d’officier de la Légion d’honneur.
De retour à Paris, Zola se remet à l’écriture et entame une nouvelle saga littéraire sur le thème de la religion chrétienne : Les Quatre Evangiles. Le dernier ouvrage de ce cycle reste d’ailleurs inachevé.
Zola meurt dans la nuit du 28 au 29 septembre 1902 à Paris. Son décès est dû à
l’obstruction de sa cheminée qui a eu pour effet d’intoxiquer Zola et son épouse. La mort de l’écrivain serait accidentelle mais au vu des nombreux ennemis qu’il avait suite à sa prise de position dans l’affaire Dreyfus, il a longtemps été envisagé que cette obstruction ait été volontaire.
Des obsèques grandioses sont organisées en l’honneur de Zola. L’émotion est vive en France, ainsi qu’à l’étranger où la mort de l’écrivain est relayée dans la presse allemande, britannique et américaine. Les cendres de l’écrivain sont par la suite transférées au Panthéon le 4 juin 1908.