André Malraux
1901-11-03 ~ 1976-11-23
Biographie redigée par Samantha de Soto le 3 juin 2022
André Malraux est un historien, un écrivain et un homme politique français.
Né à Paris le 3 novembre 1901, il meurt à Créteil le 23 novembre 1976.
Alors qu'il n'a que quatre ans, ses parents se séparent. Il restera vivre avec sa mère, entourée de sa grand-mère et de sa tante. Dès le plus jeune âge, André Malraux souffre du Syndrôme de Gilles de La Tourette. Il se manifeste par de nombreux tics, qui, plus tard, en feront son charme.
Une carrière politique
À 17 ans, il se découvre un attrait pour le monde de la culture. Il s'intéresse à l'art et à la littérature contemporaine. Il décide d'arrêter ses études et trouve un travail dans une librairie parisienne.
Alors qu'il fait face à des difficultés financières, André Malraux part en mission au Cambodge, ayant pour objectif de voler des statues khmères. Ainsi, il sera arrêté et fait prisonnier. C'est grâce à la pression de son entourage littéraire qu'il sera libéré. Il en profitera pour rejoindre la ville de Saïgon, au Viêt Nam, où il créera un journal appelé « L'Indochine ». Opposé au fascisme, il souhaite lutter contre la colonisation au travers de ces écrits.
En 1926, il décide de rentrer en France et de se consacrer à sa carrière d'écrivain.
En 1936, il reprend la voie du combat et participe à la guerre civile en Espagne pendant un an. En 1940, il prend part à la Seconde Guerre Mondiale, mais sera fait prisonnier deux mois plus tard. Il réussira à s'évader en Septembre.
En 1944, André Malraux intègre la résistance sous le pseudonyme du « Colonel Berger ». Cette position lui vaudra la rencontre avec le Général De Gaulle, qu'il admire. À partir de là, commence sa carrière de politicien au côté de De Gaulle. Il devient son 1er ministre en 1945 et sera en charge de différents ministères pendant onze ans. Il apportera sa contribution au pays grâce à la mise en place de diverses actions.
En 1962, en tant que ministre des Affaires culturelles, il crée la loi Malraux. Elle offre la possibilité de restaurer des biens immobiliers de certains quartiers anciens, grâce à des réductions d'impôts. C'est aussi à lui que l'on doit la création de la Maison de la Culture.
En décembre 1964, il prononce le discours en hommage à Jean Moulin lors du transfert de ses cendres au Panthéon.
Il se retirera de la vie politique en même temps que le Général De Gaulle en 1969.
Une carrière d'écrivain
Il mène de front sa vie professionnelle politique et littéraire.
À seulement 18 ans, il publie son tout premier livre intitulé « Lunes en papier ».
Entre 1921 et 1923, il devient directeur des éditions du Sagittaire. Grâce à cette opportunité, il rencontrera un grand nombre d'écrivains connus, tel que Jean Cocteau. Par la suite, il publie plusieurs livres comme « La Tentation de l'Occident » ou « Les Conquérents », inspiré de son vécu en Orient. Ce n'est qu'en 1933 qu'il accède à la consécration avec son roman « La condition humaine », qui reçoit le prix Goncourt. Enfin, il écrit « L'Espoir » après avoir participé à la guerre civile espagnole.
Une vie personnelle tumultueuse
À n'en pas douter, André Malraux a réussi à se faire une place dans le monde politique et littéraire. Ce, peut-être au détriment d'une vie personnelle épanouie. En effet, après avoir rencontré Clara Goldschmidt, il l'épouse en 1921. Cependant, douze ans plus tard, il entame une relation avec Josette Clotis et est infidèle. Alors qu'il est encore marié à Clara Goldschmidt, Josette Clotis lui donne un premier enfant : Gauthier. Ne pouvant le reconnaître, c'est son frère Rolland, qui acceptera cette tâche afin qu'il puisse porter le nom de son père. Son deuxième fils, Vincent, viendra au monde en mars 1943.
Le 12 novembre 1944 sonne la fin de cette histoire avec la mort de Josette Clotis. Elle succombe à ses blessures, suite à un accident de train, alors qu'elle est à la gare pour rejoindre André Malraux dans la zone libre.
Par la suite, il perdra ses deux fils le 23 mai 1961 dans un accident de voiture. Ils étaient alors âgés de 21 et 18 ans.
Le 23 novembre 1976, André Malraux meurt d'un cancer de la peau. Ses cendres seront transportées au Panthéon en 1996.
Né à Paris le 3 novembre 1901, il meurt à Créteil le 23 novembre 1976.
Alors qu'il n'a que quatre ans, ses parents se séparent. Il restera vivre avec sa mère, entourée de sa grand-mère et de sa tante. Dès le plus jeune âge, André Malraux souffre du Syndrôme de Gilles de La Tourette. Il se manifeste par de nombreux tics, qui, plus tard, en feront son charme.
Une carrière politique
À 17 ans, il se découvre un attrait pour le monde de la culture. Il s'intéresse à l'art et à la littérature contemporaine. Il décide d'arrêter ses études et trouve un travail dans une librairie parisienne.
Alors qu'il fait face à des difficultés financières, André Malraux part en mission au Cambodge, ayant pour objectif de voler des statues khmères. Ainsi, il sera arrêté et fait prisonnier. C'est grâce à la pression de son entourage littéraire qu'il sera libéré. Il en profitera pour rejoindre la ville de Saïgon, au Viêt Nam, où il créera un journal appelé « L'Indochine ». Opposé au fascisme, il souhaite lutter contre la colonisation au travers de ces écrits.
En 1926, il décide de rentrer en France et de se consacrer à sa carrière d'écrivain.
En 1936, il reprend la voie du combat et participe à la guerre civile en Espagne pendant un an. En 1940, il prend part à la Seconde Guerre Mondiale, mais sera fait prisonnier deux mois plus tard. Il réussira à s'évader en Septembre.
En 1944, André Malraux intègre la résistance sous le pseudonyme du « Colonel Berger ». Cette position lui vaudra la rencontre avec le Général De Gaulle, qu'il admire. À partir de là, commence sa carrière de politicien au côté de De Gaulle. Il devient son 1er ministre en 1945 et sera en charge de différents ministères pendant onze ans. Il apportera sa contribution au pays grâce à la mise en place de diverses actions.
En 1962, en tant que ministre des Affaires culturelles, il crée la loi Malraux. Elle offre la possibilité de restaurer des biens immobiliers de certains quartiers anciens, grâce à des réductions d'impôts. C'est aussi à lui que l'on doit la création de la Maison de la Culture.
En décembre 1964, il prononce le discours en hommage à Jean Moulin lors du transfert de ses cendres au Panthéon.
Il se retirera de la vie politique en même temps que le Général De Gaulle en 1969.
Une carrière d'écrivain
Il mène de front sa vie professionnelle politique et littéraire.
À seulement 18 ans, il publie son tout premier livre intitulé « Lunes en papier ».
Entre 1921 et 1923, il devient directeur des éditions du Sagittaire. Grâce à cette opportunité, il rencontrera un grand nombre d'écrivains connus, tel que Jean Cocteau. Par la suite, il publie plusieurs livres comme « La Tentation de l'Occident » ou « Les Conquérents », inspiré de son vécu en Orient. Ce n'est qu'en 1933 qu'il accède à la consécration avec son roman « La condition humaine », qui reçoit le prix Goncourt. Enfin, il écrit « L'Espoir » après avoir participé à la guerre civile espagnole.
Une vie personnelle tumultueuse
À n'en pas douter, André Malraux a réussi à se faire une place dans le monde politique et littéraire. Ce, peut-être au détriment d'une vie personnelle épanouie. En effet, après avoir rencontré Clara Goldschmidt, il l'épouse en 1921. Cependant, douze ans plus tard, il entame une relation avec Josette Clotis et est infidèle. Alors qu'il est encore marié à Clara Goldschmidt, Josette Clotis lui donne un premier enfant : Gauthier. Ne pouvant le reconnaître, c'est son frère Rolland, qui acceptera cette tâche afin qu'il puisse porter le nom de son père. Son deuxième fils, Vincent, viendra au monde en mars 1943.
Le 12 novembre 1944 sonne la fin de cette histoire avec la mort de Josette Clotis. Elle succombe à ses blessures, suite à un accident de train, alors qu'elle est à la gare pour rejoindre André Malraux dans la zone libre.
Par la suite, il perdra ses deux fils le 23 mai 1961 dans un accident de voiture. Ils étaient alors âgés de 21 et 18 ans.
Le 23 novembre 1976, André Malraux meurt d'un cancer de la peau. Ses cendres seront transportées au Panthéon en 1996.