Albert Schweitzer
1875-01-14 ~ 1965-09-04
Biographie redigée par Stéphane FLEURIEAU le 11 avril 2021
On le connaît tous en tant que médecin, mais il a été également musicien et théologien (connaissance que l'on peut avoir de Dieu à partir de la Bible) : je vous présente Mr Albert SCHWEITZER.
Albert Né à : Kaysersberg (Alsace qui est encore sous le régime allemand), le 14/01/1875 et décédera à : Lambaréné (Gabon), le 04/09/1965 .
Enfant de Louis Théophile SCHWEITZER 1846-1925 et d'Adèle SCHILLINGER 1842-1916, Albert a également un frère : Paul (1842-1916).
Son papa était Théologien, Philosophe, Médecin et a eu le Prix Nobel de la Paix en 1952 quant à sa maman, auteure de rédactions, elle a été nommée 12 fois au tableau d?honneur entre les mois de mai et novembre 1856 ; elle a alors 15 ans.
ALBERT SCHILLINGER a pris le prénom d'Albert en honneur de son oncle tué en guerre à l'âge de 32 ans. Il a eu des problèmes de santé dans ses premiers mois de sa vie et c'est à l'âge de six mois, qu'Albert part avec sa famille s'installer à Gunsbach (Alsace) : l'air y est plus pur.
Son père a trouvé un poste de pasteur luthérien (EPCAAL) et d'instituteur.
Initié très tôt à la musique, Albert joue de l'orgue paroissial dès l'âge de neuf ans.
De 1885 à 1893, il passe ses années d'études secondaires à Mulhouse et obtient son baccalauréat en 1893. En octobre de la même année, il débute des études de théologie luthérienne et de philosophie à l'université de Strasbourg, tout en étudiant l'orgue à Paris.
Albert Schweitzer passe ses doctorats de philosophie (1899) et de théologie (1900) à Strasbourg. Il devient ensuite pasteur luthérien à l'église Saint-Nicolas de Strasbourg, où il bénit notamment, le 11 avril 1908, le mariage de Theodor Heuss, futur premier président de la République fédérale d'Allemagne.
En 1904, il décide de devenir médecin et c'est en 1905, qu'Albert Schweitzer débute ses études de médecine à la faculté de médecine de Strasbourg. Il suit aussi un enseignement sur la médecine tropicale à Paris. Docteur en médecine en 1913, il part en Afrique-Équatoriale française (devenu Gabon) le 21 mars avec sa femme (épousé en 1912), une institutrice nommée Hélène Bresslau.
Le 16 avril 1913, le couple débarque en pirogue à Lambaréné où ils fondent leur premier Hôpital sur le terrain de la mission évangélique de Paris. Ce modeste dispensaire devient progressivement un village-hôpital de bois, de tôle et de torchis dans lequel Albert Schweitzer soignera sans relâche de 1913 à 1965 « ses indigènes ».
La Première Guerre mondiale a été catastrophique pour le couple : ils sont arrêtés en 1917, déportés et incarcérés comme prisonniers civils dans les Hautes-Pyrénées jusqu'en juillet 1918.
De retour dans une Alsace redevenue française après l'armistice de 1918, Albert Schweitzer obtient la nationalité française, tout comme sa femme d'origine allemande.
En 1924, il retourne en Afrique où il reconstruit et aménage un Hôpital à Lambaréné pour y recevoir des milliers de patients africains. En 1954, il inaugure le Village Lumière, où il peut accueillir deux cents lépreux et leurs familles.
Albert Schweitzer retourne fréquemment en Europe afin de donner conférences et récitals d'orgue pour financer son Hôpital. En 1953, Albert reçoit le prix Nobel de la paix 1952 et nombreux sont les Alsaciens qui se reconnaissent en lui.
Il a fondé, en 1913, à côté de l'Hôpital de Lambaréné, un Hôpital-refuge pour les animaux puis, à l'âge de 86 ans, Albert adhère, le 5 novembre 1961, à l'église unitarienne universaliste des États-Unis : orientée vers le libéralisme théologique, à ce jour, elle est essentiellement marqué par un pluralisme et un syncrétisme.
De toute sa vie de médecin, il a aidé beaucoup de personnes, mais également en faisant des concerts d'orgue, une autobiographie et une trentaine d'ouvrages dont une étude théologique, Reich Gottes und Christentum (le Royaume de Dieu et le christianisme).
Il écrira un essai sur le respect de la vie : rapproche des penseurs de l'Inde et des penseurs Bouddhistes.
Prétendu franc-maçon, Albert Schweitzer a inspiré beaucoup d'associations et d'organisations qui travaillent encore aujourd'hui sur les mêmes principes que lui.
On peut citer : l'Albert Schweitzer Zentrum en Allemagne, l'Association suisse Albert-Schweitzer ou le Centre écologique Albert-Schweitzer (CEAS) en Suisse, ainsi que l'hôpital Albert-Schweitzer Haïti de Deschapelles en Haïti, fondé en 1956.
Il y a également des rues à son nom sur la France entière et de nombreux établissements scolaires ainsi qu'une clinique privée à Colmar en Alsace qui se nomme : ALBERT SCHWEITZER.
Albert Né à : Kaysersberg (Alsace qui est encore sous le régime allemand), le 14/01/1875 et décédera à : Lambaréné (Gabon), le 04/09/1965 .
Enfant de Louis Théophile SCHWEITZER 1846-1925 et d'Adèle SCHILLINGER 1842-1916, Albert a également un frère : Paul (1842-1916).
Son papa était Théologien, Philosophe, Médecin et a eu le Prix Nobel de la Paix en 1952 quant à sa maman, auteure de rédactions, elle a été nommée 12 fois au tableau d?honneur entre les mois de mai et novembre 1856 ; elle a alors 15 ans.
ALBERT SCHILLINGER a pris le prénom d'Albert en honneur de son oncle tué en guerre à l'âge de 32 ans. Il a eu des problèmes de santé dans ses premiers mois de sa vie et c'est à l'âge de six mois, qu'Albert part avec sa famille s'installer à Gunsbach (Alsace) : l'air y est plus pur.
Son père a trouvé un poste de pasteur luthérien (EPCAAL) et d'instituteur.
Initié très tôt à la musique, Albert joue de l'orgue paroissial dès l'âge de neuf ans.
De 1885 à 1893, il passe ses années d'études secondaires à Mulhouse et obtient son baccalauréat en 1893. En octobre de la même année, il débute des études de théologie luthérienne et de philosophie à l'université de Strasbourg, tout en étudiant l'orgue à Paris.
Albert Schweitzer passe ses doctorats de philosophie (1899) et de théologie (1900) à Strasbourg. Il devient ensuite pasteur luthérien à l'église Saint-Nicolas de Strasbourg, où il bénit notamment, le 11 avril 1908, le mariage de Theodor Heuss, futur premier président de la République fédérale d'Allemagne.
En 1904, il décide de devenir médecin et c'est en 1905, qu'Albert Schweitzer débute ses études de médecine à la faculté de médecine de Strasbourg. Il suit aussi un enseignement sur la médecine tropicale à Paris. Docteur en médecine en 1913, il part en Afrique-Équatoriale française (devenu Gabon) le 21 mars avec sa femme (épousé en 1912), une institutrice nommée Hélène Bresslau.
Le 16 avril 1913, le couple débarque en pirogue à Lambaréné où ils fondent leur premier Hôpital sur le terrain de la mission évangélique de Paris. Ce modeste dispensaire devient progressivement un village-hôpital de bois, de tôle et de torchis dans lequel Albert Schweitzer soignera sans relâche de 1913 à 1965 « ses indigènes ».
La Première Guerre mondiale a été catastrophique pour le couple : ils sont arrêtés en 1917, déportés et incarcérés comme prisonniers civils dans les Hautes-Pyrénées jusqu'en juillet 1918.
De retour dans une Alsace redevenue française après l'armistice de 1918, Albert Schweitzer obtient la nationalité française, tout comme sa femme d'origine allemande.
En 1924, il retourne en Afrique où il reconstruit et aménage un Hôpital à Lambaréné pour y recevoir des milliers de patients africains. En 1954, il inaugure le Village Lumière, où il peut accueillir deux cents lépreux et leurs familles.
Albert Schweitzer retourne fréquemment en Europe afin de donner conférences et récitals d'orgue pour financer son Hôpital. En 1953, Albert reçoit le prix Nobel de la paix 1952 et nombreux sont les Alsaciens qui se reconnaissent en lui.
Il a fondé, en 1913, à côté de l'Hôpital de Lambaréné, un Hôpital-refuge pour les animaux puis, à l'âge de 86 ans, Albert adhère, le 5 novembre 1961, à l'église unitarienne universaliste des États-Unis : orientée vers le libéralisme théologique, à ce jour, elle est essentiellement marqué par un pluralisme et un syncrétisme.
De toute sa vie de médecin, il a aidé beaucoup de personnes, mais également en faisant des concerts d'orgue, une autobiographie et une trentaine d'ouvrages dont une étude théologique, Reich Gottes und Christentum (le Royaume de Dieu et le christianisme).
Il écrira un essai sur le respect de la vie : rapproche des penseurs de l'Inde et des penseurs Bouddhistes.
Prétendu franc-maçon, Albert Schweitzer a inspiré beaucoup d'associations et d'organisations qui travaillent encore aujourd'hui sur les mêmes principes que lui.
On peut citer : l'Albert Schweitzer Zentrum en Allemagne, l'Association suisse Albert-Schweitzer ou le Centre écologique Albert-Schweitzer (CEAS) en Suisse, ainsi que l'hôpital Albert-Schweitzer Haïti de Deschapelles en Haïti, fondé en 1956.
Il y a également des rues à son nom sur la France entière et de nombreux établissements scolaires ainsi qu'une clinique privée à Colmar en Alsace qui se nomme : ALBERT SCHWEITZER.